Bonjour,
Pour demain, j'ai un speech à faire en anglais pour un diplôme. J'ai choisi comme thème la scarification, et comme j'ai fait le premier jet en français, j'en profite pour vous le faire partager ici, afin de jouer déjà un petit rôle de prévention. Je me suis pas relu du tout, donc c'est bourré de fautes, autant en français que dans les petites parties en anglais. (Et ce n'est que le premier jet, des choses seront modifiées etc)
Bonne lecture !
Bonjour à tous,
Vous vous demandez probablement ce que je fais là, qui je suis. Je vais faire de mon mieux pour répondre à ces questions, pour répondre aux questions qu’apporteront mes paroles, et pour répondre aux questions qu’apporteront mes réponses.
Qui je suis ? Sachez-le et retenez le : cela n’a aucune importance. Ce qui a de l’importance aujourd’hui, c’est que je suis un ado, comme toi, toi, ou toi. Juste un ado qui vient parler à d’autres adolescents. Voilà pour la première question.
Dans un deuxième temps : qu’est ce que je fais là ? Je suis venu vous parler d’un de ces sujets un peu tabou dans notre société. Un de ces sujets qu’on évite, par gêne, parce que on connait pas bien, parce que on a des préjugés dessus, ou autre. Mon but ici est de briser, au moins momentanément, ce tabou, de briser ces préjugés, et au bout du compte, de vous informer.
Je suis venu vous parler de la scarification, ou plus précisemment, de l’automutilation chez les adolescents. Alors, qu’est ce qu’est l’automutilation ? Le dictionnaire [ref] définit l’automutilation ainsi : Action de s’infliger délibérément des blessures corporelles. Je suis venu vous donner une définition plus personnelle de ce mot. Je suis venu ici vous donner des moyens de repérer ce phénomène comme on pourrait l’appeler, d’aider ceux qui sont concernés par ce dernier, ceux qui en souffrent.
Comme vous l’avez peut-être compris, l’automutilation, c’est le fait de se faire du mal.
Généralement, ça consiste en le fait de se couper, sur les bras, les jambes, ou le torse, à l’aide d’une lame de rasoir, un couteau, un scalpel, un morceau de verre… mais ça prend également d’autres formes. Les gens peuvent s’automutiler à l’aide du feu notamment : passer un briquet allumé sur sa peau, écraser une cigarette… L’automutilation peut prendre de nombreuses formes.
Premier préjugé :
You think people that do such things are mad ?
Non.
Les gens ont des problèmes dans la vie. Des gens, qui, comme vous et moi, tombent parfois en dépression. Ont de graves problèmes familiaux, des TCA. Et pour supporter tout ça, ils s’automutilent. Pourquoi s’automutiler pour supporter ? Car à court terme, la douleur physique prend le pas sur la douleur psychologique, et la personne oublie momentanément ses problèmes. Aussi, l’acte de s’automutiler cause la sécrétion d’endorphines, qui causent un sentiment de bonheur. Il arrive parfois que les gens se scarifient pour d’autres raisons néanmoins, comme pour se punir. Ces gens ne sont pas fous. Ils ont seulement besoin d’un peu d’aide. L’automutilation est d’ailleurs parfois une forme d’appel au secours.
Second préjugé :
Automutilation only concerns women.
Non !
Le préjugé dit « C’est comme les troubles du comportement alimentaire, -anorexie, boulimie, etc-, ça arrive qu’aux filles ». Sachez le, retenez le : non. C’est une souffrance qui touche hommes et femmes confondus. La seule différence, c’est qu’un garçon aura plus de mal à l’avouer, à cause des préjugés sur la société. La scarification étant vu comme un phénomène féminin, un mec qui se scarifierait serait perçu de manière péjorative… Et bien non. L’automutilation n’est pas réservée aux personnes de sexe féminin.
Troisième préjugé :
Automutilation doesn’t introduce this consumation of any substance, and therefore, can’t be source of addiction ?
Non !
Ceci, est à la base, un préjugé sur l’addiction de manière générale. Dans la tête de plusieurs d’entre vous surement, addiction = produits. Non. L’addiction peut-être toute autre. Prenons un exemple que vous connaissez surement tous : Jackass. Si vous ne le connaissez pas, c’est un mec who basiclly fait des cascades toutes plus dangeureuses les unes que les autres. Ces cascades provoquent chez lui des sensations, des secretions de molécules ou autre (ici, l’adrénaline). Ce mec est devenu addict aux sensations éprouvées, à son « shot » quotidien d’adrénaline. Ce sera la même chose pour une personne éprouvant la scarification : il deviendra addict au soulagement quotidien que lui fournira l’acte de se scarifier, aux endorphines sécrétées.
Cette addiction est valable pour tous les comportements. Il faut comprendre que ce point est important, car il peut-être un facteur de rechute pour des personnes allant mieux. Une des conséquences de cette addiction est d’ailleurs la banalisation du geste. Une personne ayant eu des tendances à l’automutilation pourra, dans le futur, se scarifier par simple habitude à cause de l’addiction, ou percevoir le geste comme banal, et le réaliser pour un quelconque petit problème survenant dans sa vie. D’où la possibilité de rechute.
I will stay for long anymore, because other students, like you, also need to learn a few things about automutilation. But if I had to conclude this little speech, I would say this to you :
Automutilation is easy to hide. Statistics says that approximately 1 person out of 10 has cur voluntary himself when reaching 20 years old. Be kind with your friends. Be nice. Be attentive. Don’t get scared by people automutilating themselves. They only have troubles like you could have some, they need help like you could need some, they need you like you need him or her. Look around. Be careful.